A la recherche des trous noirs intermédiaires

L'amas globulaire Omega du Centaure (NGC 5139). Crédit : Nasa/JPL-Caltech/ Noao/Aura/NSF

Un bon espoir de prouver enfin l'existence des trous noirs intermédiaires vient de s'envoler. Une équipe de chercheurs, menée par Stephen Zepf de la Michigan State University, a étudié avec l'observatoire Keck d'Hawaï l'amas globulaire RZ2109, parfait candidat pour abriter un trou noir intermédiaire. Mais à la place, les astronomes ont découvert un petit trou noir.
On connaît bien les trous noirs supermassifs, de plusieurs milliards de masses solaires, situés au centre des galaxies, et les trous noirs stellaires de quelques masses solaires. Mais aucun trou noir intermédiaire, entre 1000 et 10000 masses solaires n'a encore été formellement identifié. Depuis longtemps, les astronomes pensent que les amas globulaires, ces formations très denses et sphériques de centaines de milliers d'étoiles, étant elles-mêmes de taille modeste par rapport aux galaxies, pourraient abriter des trous noirs «moyens». Il serait question de petits trous noirs ayant absorbé assez de matière pour devenir intermédiaires.
Les scientifiques ne désespèrent pas de trouver la perle rare. Elle pourrait se cacher dans la périphérie des galaxies comme la nôtre ou dans les environs des galaxies naines.

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