Artemis 1 sur son aire de lancement

Crédit : Philippe Henarejos
De nuit, la fusée lunaire de la Nasa a parcouru les kilomètres qui la séparaient de son ensemble de lancement, sur la côte est de la Floride. Au matin, après la dissipation d’un voile brumeux, elle étincelait au Soleil en bordure de l’océan Atlantique.

Au centre spatial Kennedy, ce 18 mars 2022 au matin, la météo a eu le sens de la mise en scène. Pendant plusieurs heures, elle a caché d’une brume épaisse le complexe de lancement 39B où, depuis 4 h 15, la fusée SLS d’Artemis 1 avait pris ses quartiers. Au terme d’un voyage d’un peu plus de 5 km entamé la veille et accompli en plus de 10 heures, la nouvelle fusée géante de la Nasa n’avait été jusque-là observée à sa position de départ vers la Lune que par le personnel chargé de son acheminement. Puis, peu avant 10 h du matin, le voile maritime enveloppant la côte de la Floride s’est progressivement déchiré, et le lanceur haut de 98,3 m est apparu.

Une série de tests prévue d’ici juin

Cette photo, prise une heure plus tard, le montre de près, enfin dégagé de toute nébulosité. À partir du 3 avril 2022, il subira une série de tests, dont une répétition générale de compte à rebours, avec remplissage des réservoirs, jusqu’à 10 secondes avant l’heure donnée pour un décollage.

Mais pour voir Artemis 1 s’élever, il faudra encore patienter jusqu’en juin. Avant cela, la Nasa va procéder à de nouveaux préparatifs dans son hall d’assemblage, le Vehicle Assembly Building (VAB). Après Apollo 10, ce sera la deuxième mission à décoller vers la Lune depuis de cet ensemble de lancement situé au nord du 39A, d’où se sont élancées toutes les autres missions Apollo.

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