Le 13 juin, après un périple de 4,5 milliards de kilomètres, la sonde japonaise Hayabusa doit larguer sur Terre une précieuse capsule. Sa cargaison ? Quelques poussières de l'astéroïde Itokawa, sur lequel la sonde s'est posée pendant 30 minutes en 2005. Le numéro de juin du "Ciel & Espace", actuellement en kiosque, détaille les enjeux de cette mission délicate.
Un largage périlleux
Tandis que la sonde fonce vers la Terre à plus de 16000 km/h, les ingénieurs de l'agence spatiale japonaise (Jaxa) se préparent aux fines manœuvres du largage de la capsule. Vous pouvez les suivre en direct sur le blog de la Jaxa consacré à Hayabusa.
Pour ne pas brûler dans l'atmosphère terrestre - le destin promis à la sonde elle-même -, le petit container de 20 kg devra être éjecté avec une inclinaison de 12° par rapport à la Terre. Il atterrira dans la zone militaire de Woomera, en Australie.
Mieux connaître les astéroïdes
Si cette capsule et son éventuel contenu nous parviennent sans encombre, Hayabusa deviendra alors la première sonde à rapporter sur Terre un peu de la substance d'un astéroïde. Autant dire de l'or pour les planétologues qui cherchent à mieux connaître ces témoins de l'évolution du Système solaire.
Ci-dessous : Itokawa en 3D
Pour en savoir davantage :
- sur la mission d’Hayabusa, découvrez le podcast “Hayabusa, pour une poignée de poussières” avec Patrick Michel, de l’observatoire de la Côte d’Azur
- sur les astéroïdes géocroiseurs comme Itokawa, écoutez Astéroïdes : le ciel peut-il nous tomber sur la tête ? sur Ciel & Espace Radio.
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