Après seulement 10 jours d’observations, le satellite Kepler a confirmé son aptitude à découvrir des exoterres, d’après les premiers résultats publiés aujourd’hui dans la revue Science. Le télescope spatial américain a en effet observé le transit, déjà détecté depuis la Terre, de la « Jupiter chaude » HAT-P-7b, mais avec des détails supplémentaires. En effet, Kepler a non seulement enregistré une baisse de luminosité au moment du passage de la planète devant son étoile, mais aussi les fluctuations engendrées par les phases de la planète (qui, comme la Lune pour la Terre, présente toujours la même face à son étoile), ou son occultation par l’étoile. Or, ces variations plus faibles sont de l’amplitude de celle que produirait le transit d’une planète de taille terrestre. Ce qui tombe bien, car c’est pour trouver de telles planètes dans des zones habitables (où l’existence d’eau liquide est possible) que Kepler a été conçu. Dans ce but, pendant 3 ans et demi, il fixera sans interruption un champ de 100 000 étoiles, à l’affût des variations de leur éclat.
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