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Le satellite Spitzer a découvert qu’il n’y a pas de méthane sur une exoplanète qualifiée de "Neptune chaude". Or, en théorie, ces planètes géantes proches de leur étoile (donc chaudes) possèdent cet ingrédient dans leur atmosphère.
Spitzer a ausculté la planète GJ 436b dans l'infrarouge. Bilan : du monoxyde de carbone (CO) mais pas de méthane, annonce l'équipe de Joseph Harrington (université de Floride).
La découverte, totalement inattendue, est un vrai casse-tête pour les astronomes, forcés de revoir leur théorie sur la composition des "Neptune chaudes".
Pour obtenir ce résultat, l'équipe de Floride a observé la planète quand elle passe devant son étoile, puis derrière celle-ci. En soustrayant le second signal au premier, on obtient le rayonnement propre de la planète, dont on déduit la composition de l’atmosphère.
GJ 436b est située à 33 années-lumière de nous, dans la constellation du Lion. C'est la plus petite exoplanète ainsi auscultée. En attendant que nous puissions explorer l’atmosphère d'une Terre extrasolaire...
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