Pour l’une des premières images de sa nouvelle vie, le satellite infrarouge Spitzer s’est tourné vers la nébuleuse DR22, dans la constellation du Cygne, le 21 juillet 2009. Derrière un voile de poussières, c’est une véritable pouponnière d’étoiles qui s’offre au regard pénétrant du télescope spatial.
Depuis l’épuisement de son liquide de refroidissement, le 15 mai 2009 (voir C&E n°468), l’instrument s’est réchauffé de 30°C. Mais, comme en atteste cette image, dans les deux longueurs d’ondes qui restent utilisables, l’engin de la Nasa est toujours aussi performant, avec sa sensibilité équivalant à celle d’un télescope terrestre de 30 m !
Après cinq ans d’observation à la température extrême de -273°C, la « mission chaude » de Spitzer s’annonce donc prometteuse. Prévue pour durer jusqu’à mi-2011, elle concernera notamment l’étude des exoplanètes et des objets géocroiseurs.
Véronique Étienne, le 6 août 2009
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