Jusqu’ici tout va bien. Peut-être est-ce l’état d’esprit des ingénieurs de Boeing et de la Nasa aujourd’hui, tandis qu’en orbite la capsule Starliner prépare son rendez-vous avec l’ISS.
Lancé cette nuit avec succès par une fusée Atlas V depuis la base de Cap Canaveral (Floride), le véhicule spatial habitable qui doit concurrencer SpaceX et sa désormais célèbre capsule CrewDragon n’a pas encore réussi sa mission : s’amarrer sans encombre à l’ISS (samedi à 1h10 heure française). L’ouverture de la trappe est prévu à 17h45 (idem). Mais aucun astronaute, sinon un mannequin bardé de capteurs, n’est à bord du vaisseau automatique.
Une mission à gros enjeu
Après l’échec de son premier vol de test en décembre 2019, Starliner était retournée sur le pas de tir en août 2021. Mais pour ne pas partir, plusieurs valves de son système de propulsion étant affectées de problèmes de moisissures.
Pour la Nasa, l’enjeu de ce vol est de taille. Il s’agit ni plus ni moins que de valider un deuxième véhicule américain d’accès à l’espace pour les astronautes. La compagnie Boeing, elle, joue sa crédibilité dans le secteur du vol habité.
Pour plus d’informations sur Starliner et sa mission, reportez vous à notre article du 18 mai.