Une simulation numérique de la formation des systèmes planétaires par des astronomes de l'Université du Northwestern (Illinois) suggère que notre Système solaire constitue une exception. Celui-ci aurait en effet nécessité la réunion de conditions très précises pour se former. Si par exemple son disque de gaz et de poussières originel avait été plus - ou moins - massif, il aurait donné naissance à un système bien différent et bien plus chaotique.
Jusque dans les années 1990, nous ne connaissions encore aucune exoplanète et n'avions pas de raison valable de penser que notre système n'était pas dans la moyenne. Mais l'observation des quelque 300 exoplanètes découvertes à ce jour révèle des propriétés étonnantes, comme des orbites allongées ou une extrême proximité de beaucoup de géantes gazeuses (dites «Jupiter chauds») avec leur étoile. C'est en se basant sur ces nouvelles données que les chercheurs ont bâti leur modèle.
Après l'annonce de la rareté des planètes de la taille de Jupiter autour des étoiles de type solaire (lire notre événement du 9 juillet dernier), c'est la deuxième fois en un mois qu'une étude pointe du doigt la particularité du Système solaire.
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