Plus besoin de beaucoup de gaz carbonique (CO2) pour réchauffer la Terre primitive. Il y a 3,7 milliards d’années, le Soleil émettait moins de 80% de son rayonnement actuel. Or, la présence d’eau liquide est attestée à cette époque. Les températures, supérieures à 0°C donc, ont longtemps été expliquées par un fort effet de serre produit par une concentration élevée en CO2 … dont on ne retrouve pas de trace dans les roches. Une équipe allemande résout le problème : son modèle numérique tient compte précisément de la manière dont les radiations sont absorbées dans l'atmosphère et des effets de convection. Résultat : dix fois moins de CO2 suffit à éviter la congélation. Des valeurs enfin compatibles avec les indices géologiques, mais qui montrent aussi à quel point l’effet de ce gaz est puissant.
Recevez Ciel & Espace pour moins de 6€/mois
Et beaucoup d'autres avantages avec l'offre numérique.
L’université de Cambridge a annoncé la découverte de sulfure de diméthyle dans l’atmosphère de l’exoplanète K2-18 b. Sur Terre, ce composé est associé à la vie, mais il s’avère que cette annonce controversée ne prouve en rien la découverte d’une vie extraterrestre.
La presse américaine s’inquiète de probables restrictions budgétaires massives à la Nasa, en particulier pour la recherche scientifique. Deux tiers du budget de la recherche en astrophysique pourraient disparaitre.
Un système exoplanétaire inédit vient d’être découvert à une centaine d’années-lumière du Soleil : une planète tourne perpendiculairement autour d’un couple de naines brunes. Une configuration qui combine plusieurs coïncidences, difficiles à expliquer pour le moment.
Commentaires