Cette image de la capsule CST-100 Starliner posée sur le sol désertique du Nouveau-Mexique est probablement une satisfaction pour la Nasa et Boeing. En effet, après un vol d’un peu moins de deux minutes, ce 4 novembre 2019, elle a atterri délicatement sur ses coussins amortisseurs, démontrant que le mécanisme de sauvegarde de ses futurs passagers était au point.
À 15 h 15 (heure française), la capsule et son module de service ont été propulsés pendant quelques secondes, jusqu’à 1046 km/h, simulant une éjection d’urgence en cas de problème sur le lanceur au moment du décollage. Le module de service a ensuite été largué et la capsule s’est orientée de manière à permettre l’ouverture de ses trois parachutes (séquence visible en animation au début de cette vidéo). L’opération s’est bien déroulée, sauf que l’un des trois parachutes principaux ne s’est pas ouvert.
L’atterrissage étant prévu avec seulement deux parachutes, le test est considéré comme un succès. Toutefois, il conviendra d’analyser ce qui s’est passé avant le prochain vol. Celui-ci, toujours sans astronaute à bord, reste programmé pour le 17 décembre 2019. La capsule devrait cette fois être envoyée dans l’espace par une fusée Atlas 5 qui vient d’être acheminée ce même jour au Kennedy Space Center, en Floride. Mais le problème de parachute, qui s’ajoute à un autre rencontré en mai 2019, pourrait contraindre Boeing à rajouter un test avant ce lancement. D’où un possible nouveau retard ?
Mise à jour du 4 novembre 2019 à 18 h 10 : Boeing a publié un communiqué de presse indiquant qu'il y avait eu une anomalie d'ouverture de l'un des parachutes et non une anomalie sur l'un des parachutes. Et qu'à ce stade, l'incident ne remettait pas en cause la date du lancement du CST-100 Starliner vers l'ISS toujours fixée au 17 décembre 2019.