Les supernovae de type Ia seraient dues à la fusion de deux naines blanches, et non l'accrétion de la matière d'une étoile géante rouge par une naine blanche.
L'équipe de Marat Gilfanov (Institut d'astrophysique Max Planck, Allemagne) a utilisé le satellite Chandra sensible aux rayons X. Elle a observé six centres de galaxies, dont celui de la galaxie d'Andromède, notre voisine (photo ci-contre). Les rayons X émis par ces bulbes galactiques proviennent des étoiles naines blanches sur le point d'exploser en supernovae.
Or, l'équipe allemande a découvert que ces naines blanches émettent beaucoup moins de rayons X que si elles étaient en train d'engloutir la matière d'une étoile compagne. Ses mesures correspondent à un autre scénario : celui de la fusion de naines blanches.
Le résultat est d'importance. Car les supernovae de type Ia, d'une luminosité standard (5 milliards de fois celle du Soleil), servent à mesurer les distances dans l'Univers.
L'étude a été publiée aujourd'hui 18 février par l'hebdomadaire scientifique Nature.
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