« Au bout d’une demi-heure, je me suis dit que j’allais rentrer. Et puis, j’ai commencé à percevoir quelque chose… Le spectacle n’a duré que quelques minutes ! » Il fallait un peu de persévérance et le courage de braver le vent du nord-est pour espérer photographier une aurore boréale, ces 26 et 27 février 2023.
À Locmaria-Plouzané, dans le Finistère, Kevin s’est décidé lundi 27, après avoir vu des photos d’aurores prises la veille en Normandie. « J’ai réalisé qu’il y avait une possibilité d’en voir peut-être depuis le Finistère. Il faisait très beau ce soir-là. J’ai cherché un site un peu un surplomb, pas trop loin de chez moi, et à partir de 21h30, j’ai commencé à shooter à l’aveugle. Des poses de 30 secondes à 1600 ISO. »
Ce cliché a été pris vers 22h05. Les aurores étaient alors perceptibles à l’œil nu. « J’aime beaucoup photographier les nuages noctiluques, mais les aurores, c’est une première pour moi », explique le photographe.
Il est à parier qu’il sortira son appareil photo aux prochaines alertes...
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Le Ciel & espace n°587, février-mars 2023 avec un dossier consacré à la recherche de vie dans l’Univers
