Depuis la mise sur orbite le 23 mai 2019 des premiers satellites de la constellation Starlink de SpaceX, la polémique n’avait fait qu’enfler. Désormais, c’est la puissante Société astronomique américaine (AAS) qui prend position.
Réunis à Saint-Louis ce 8 juin 2019, les dirigeants de l’AAS ont adopté un texte où ils soulignent que par leur éclat — mais aussi par leurs transmissions radio et même pas leur simple présence dans l’espace —, les dizaines de milliers de satellites attendus de ces réseaux mondiaux de communication risquent de polluer le ciel des astronomes, des radioastronomes, voire de mettre en danger les télescopes spatiaux.
L’AAS annonce vouloir évaluer les risques potentiels avant tout autre lancement, et appelle à un effort collectif de ses membres en ce sens, ainsi que des autres sociétés scientifiques et des compagnies privées.