Presque 10 ans que le premier test de la Nasa avait été passé avec succès. Ce mardi 2 juillet 2019, le deuxième et dernier essai de la fusée de secours d’Orion s’est soldé par une nouvelle réussite ! A 7 h, heure de Floride, une version d’essai de la future capsule spatiale américaine a décollé depuis cap Canaveral, avant de se séparer du lanceur principal, éjectée par la petite fusée placée à son sommet. Objectif : recueillir un maximum de données en vue de valider les modèles informatiques capables de simuler les divers scénarios en cas d’abandon d’une mission.
La première étape PA-1 s’était déroulée en 2010 au Nouveau-Mexique, avec une simulation d’abandon depuis la rampe de lancement. Après l’annulation du programme Constellation, les tests atmosphériques ont été restreints à un seul essai. D’une durée totale d’à peine 3 minutes, il a vu la séparation d’urgence de la capsule Orion d’avec le moteur de la fusée, puis sa descente en parachute dans l’océan Atlantique.
Durant la manœuvre, près de 900 capteurs ont relevé aussi bien la température que la pression ou encore l’accélération. Placés à bord d’Orion, douze d’entre eux ont été éjectés en mer par paires. Munis de récepteurs GPS, ils seront recueillis rapidement afin d’étudier leurs données. Si tous les voyants sont au vert, cela marquerait une nouvelle étape en prévision des missions Artemis qui visent à renvoyer des astronautes sur la Lune… et pourquoi pas, par la suite, des missions martiennes.