C’est désormais officiel : l’Agence spatiale européenne (ESA) a choisi la mission EnVision vers Vénus, une destination aujourd’hui populaire, comme l’a indiqué notre petit sondage. En effet, tout comme les deux projets récemment sélectionnés par la Nasa, EnVision (écouter notre podcast sur cette mission) devrait partir au plus tôt en 2031. Son objectif : répondre à une longue liste de questions… Pourquoi Vénus, qui ressemble à la Terre, a connu une histoire climatique si différente qui l’a rendu particulièrement hostile ? Cette planète a-t-elle abrité un océan, et qui sait, la vie ? La Terre a-t-elle le même destin que Vénus ? Cette dernière est-elle une norme si on la compare aux exoplanètes ?
Ces questions sont autant de défis que la mission tentera de relever à l’aide de ses nombreux instruments. EnVision étudiera les différentes couches de notre voisine, depuis son atmosphère jusque dans son sous-sol, en passant par sa surface. Les équipements qui assureront le succès de ces opérations proviennent de l’ESA comme de la Nasa. Le projet est donc le fruit d’une grande collaboration internationale. Ces efforts combinés, faisant suite aux précédentes missions Venus Express et Akatsuki, auront donc une tout autre ampleur.