Le comité de programmation scientifique de l’ESA a tranché le 19 juin 2019 parmi 23 propositions : c’est une mission cométaire, composée d’un trio de sondes, qui s’envolera en 2028, avec Ariel. Comet Interceptor inaugure le programme « Fast », qui se caractérise par un développement rapide (huit ans maximum), pour des engins de moins d’une tonne à moins de 150 millions d’euros (hors lancement).
Comet Interceptor étudiera sous toutes les coutures une comète « fraîche », en provenance directe du Nuage d’Oort, voire de l’espace interstellaire comme récemment Oumuamua. Sa cible sera choisie après son lancement. Disposant de leur propre système de propulsion, ses trois sondes attendront au point de Lagrange L2 du système Soleil-Terre, guettant une proie à intercepter.