Elle est réapparue dans le ciel ce 6 novembre 2019 à 17 h en temps universel, repérée en premier par l’équipe du Britannique Matt Darnley grâce au télescope de 40 cm de l’observatoire de Hankasalmi, en Finlande. Depuis, des dizaines d’astronomes professionnels et amateurs à travers le monde ont pu suivre sa luminosité croître au sein de la galaxie M31.
L’anonyme M31N 2008-12a est désormais, pour quelques jours, l’étoile la plus brillante de la galaxie d’Andromède. À plus de 2,5 millions d’années-lumière de distance, elle ne va bien sûr rester accessible qu’aux télescopes (aux environs de la magnitude 18). Il n’empêche que l’astre est fascinant.
Cannibalisme stellaire
Selon Matt Darnley, qui l’étudie depuis des années, « 12a » est la nova la plus active et la plus puissante connue à ce jour. Il s’agit en fait d’une étoile naine blanche, pas plus grosse que la Terre, en train de siphonner la matière d’une grosse étoile avec qui elle coexiste. Périodiquement, la matière accumulée détonne dans une explosion thermonucléaire.
C’est ce phénomène, à l’œuvre depuis des millions d'années pour cet astre (fait unique), dont nous sommes témoins en ce moment même.
Plus d’infos dans le magazine
Pour découvrir tous les secrets de cette étonnante nova, unique en son genre, lisez l’article p. 26 de notre numéro d'octobre-novembre 2019, Ciel & espace n°567, disponible en kiosque jusqu’au 15 novembre ou sur notre boutique web