Enfin ! La société Boeing et la Nasa peuvent pousser un ouf de soulagement : le 25 mai aux Etats-Unis, la capsule CST-100 Starliner est revenue sur Terre sans problème après quelques jours en orbite, amarrée à la Station spatiale internationale (ISS). Il était 16 h 49, heure locale (0 h 49 le 26 mai en France), quand le vaisseau spatial sans équipage s’est posé en douceur dans le désert du Nouveau Mexique, soutenue par trois parachutes parfaitement déployés. Cet atterrissage met un terme aux déboires et retards subis par le constructeur américain Boeing dans le développement de son vaisseau destiné à effectuer la navette entre la Terre et l’orbite basse. En effet, après un échec partiel en décembre 2019, une autre tentative de lancement avait dû être repoussée en juillet 2021.
Vers un premier vol habité
Cette fois, après un lancement réussi le 20 mai 2022, puis un amarrage à l’ISS, le retour sur Terre, une phase a priori maîtrisée depuis le 22 décembre 2019, s’est donc bien déroulé. Quelques dysfonctionnements mineurs ont émaillé le vol (défaillance de deux propulseurs d’appoint, et problème technique sur le dispositif d’amarrage) mais cela n’a pas empêché Bill Nelson, l’administrateur de la Nasa, de qualifier ce test de « d’étape majeure et réussie dans l’optique de permettre plus de missions spatiales humaines vers la Station spatiale internationale à bord d’engins américains, depuis le sol américain ».
Ce succès ouvre donc enfin la voie aux vols habités vers l’ISS, au même titre que ceux effectués par Space X avec sa capsule Crew Dragon. Un premier vol habité pourrait intervenir avant la fin de 2022.