Les cratères de Mars sont-ils à vendre ?

Le bassin martien Alcidia Plnitia. Crédit : ESA/DLR/FU Berlin

C'est la guerre entre la société privée Uwingu et l'Union astronomique internationale (UAI).


L'objet de la discorde : le droit de baptiser les objets du Système solaire, un rôle en principe dévolu à l'UAI.


En toile de fond de ces escarmouches se dessine la question du financement privé de la recherche.

Affaire Uwingu contre UAI, épisode 2.

Souvenez-vous : au printemps 2013, la société privée américaine proposait au public, moyennant finances, de rebaptiser la planète Alpha Centauri Bb et de reverser les fonds ainsi récoltés à diverses associations ou institutions scientifiques (voir C&E n°517).

L'Union astronomique internationale (UAI) s'était alors vivement opposée à l'initiative, arguant que, quel que soit l'objectif final, on ne fait pas commerce avec des noms et qu'elle seule, institution officielle, était arbitre en matière de nomenclature astronomique.

Blogueurs et scientifiques (tous américains) avaient ensuite pointé du doigt la maladresse et la condescendance de l'UAI qui, dix-huit ans après la découverte de l'exoplanète 51 Pegasi B, n'avait toujours pas mis au point le moindre système pour nommer les planètes extrasolaires.

Février 2014 : rebelote. Le 26, Uwingu lance une nouvelle campagne, cette fois-ci afin de nommer 500 000 cratères à la surface de Mars...

Retrouvez la suite de cet article dans le numéro de juin de Ciel & Espace, en kiosques ou dans notre boutique.

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