Les Nuits des étoiles sont passées, mais les étoiles filantes sont toujours là ! La Terre croise cette nuit l’une des trainées de poussières laissées par la comète Swift-Tuttle lors de son passage de 1079. Cette surdensité de particules (simples poussières ou petites roches) devrait se traduire par un grand nombre d’étoiles filantes visibles dès la tombée de la nuit. En effet, la rencontre entre l’atmosphère terrestre et ces minuscules objets se fait à une vitesse proche de 60 km/s, ce qui entraîne leur échauffement à de très hautes températures, ce qui les rends luminescents.

On peut s’attendre à une pluie de 200 étoiles filantes par heure au cours de la nuit du 11 au 12 août 2016. Toutefois, l’œil humain ne peut percevoir la totalité de ces météores, dont certains sont très faibles.

L’œil nu et la chaise longue pour compter les météores

Pour observer ces étoiles filantes, un seul instrument est à utiliser : l’œil nu. De cette manière, on couvre de grandes portions de ciel, ce qui augmente les chances de voir des étoiles filantes. En effet, même si celle-ci semble provenir de la constellation de Persée (d’où leur nom de Perséides), elles surviennent de manière aléatoire dans n’importe quelle région céleste.

Le mieux est donc de s’installer loin de toute lumière intense, si possible en dehors des villes, pour ne pas être gêné. Mais même à la campagne, il faudra composer avec la Lune, gibbeuse (phase qui suit le Premier Quartier), qui diffuse une belle clarté et qui rend le fond du ciel assez clair. Elle se couche vers 1 h du matin, ce qui laisse quand même la deuxième moitié de nuit sans lueur parasite.

Pour plus de confort, une chaise longue ou un matelas constituera un précieux auxiliaire puisque le jeu consiste à attendre que des étoiles filantes surviennent. Pour peu que le ciel soit dégagé, on peut espérer en apercevoir des dizaines.

Un pic d’activité centré sur le 12 août

Chaque année, les Perséides s’étendent généralement du 17 juillet au 24 août. Par conséquent, en dehors du pic d’activité du 11 août, on peut en voir aussi. La nuit du 12 au 13 pourrait encore être fertile. Car si les prévisions des astronomes se font de plus en plus précises, on n’est jamais à l’abri d’une bonne surprise !