L’effet de profondeur est saisissant. Au premier plan, les volutes de la crinière de la Tête de Cheval, célèbre nébuleuse de la constellation d’Orion découverte en 1888 par Williamina Fleming et connue aussi sous le nom de Barnard 33. Elle est située à 1300 années-lumière. Au second plan, des galaxies spirales vues de face ou par la tranche, qui s’ébattent à des centaines de millions d’années-lumière. Le tout a été capté par l’instrument Nircam du télescope spatial James Webb.
L’acuité du télescope de 6 m de diamètre et ses capacités dans l’infrarouge en font un instrument idéal pour étudier l’interface entre les nuages moléculaires sombres et les étoiles brillantes qui les érodent peu à peu sous l’effet de leur rayonnement.
Sur cette vue, les émissions des grains de poussière, des grosses molécules carbonées, mais aussi du méthane, de la vapeur d’eau, de l’hydrogène moléculaire et du dioxyde de carbone se mélangent. Les astrophysiciens sont toutefois en mesure de les séparer, et d’étudier ainsi finement la dynamique et la chimie de la crinière interstellaire.
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Le grand récit de nos origines, des planètes à la vie, le nouveau hors-série de Ciel & espace