Au terme d'une réunion à Paris le 8 décembre 2011, l’agence Roskosmos, l'ESA et la Nasa ont décidé d'explorer les possibilités d'une coopération tripartite dans la mission ExoMars. Les recommandations de deux groupes de travail chargés des aspects techniques sont attendues pour le début du mois de février 2012.
« Les Russes pourraient fournir le lanceur pour la mission de 2016, mais aussi intégrer certains de leurs instruments scientifiques au programme ExoMars », explique Franco Bonacina, le porte-parole de l'ESA.
Le premier groupe de travail mis en place le 8 décembre est chargé de confirmer la faisabilité d'un lancement en 2016 par une fusée russe Proton.
Le second doit explorer les possibilités d'intégration d'instruments russes dans le programme ExoMars.
Celui-ci se décompose actuellement en deux missions : l'envoi en 2016 d'un orbiteur chargé d'étudier les gaz à l'état de traces dans l'atmosphère martienne, ainsi qu'un démonstrateur d'atterrissage, puis, en 2018, le lancement de rovers - l'un américain, l'autre européen.
En octobre, pour des raisons budgétaires, la Nasa avait annoncé qu'elle renonçait à assurer le lancement de 2016. Le directeur de l'ESA, Jean-Jacques Dordain, avait alors invité son homologue russe à rejoindre le programme.
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